Yoyoyo mega up de la mort dans ma chambre etc.
J'ai retrouvé un vieil écrit datant d'antan. Je me permets de les partager.
Chapitre 1 :Le jeune homme se releva, tourna brièvement la tête vers le chien et lui déclara
- Tu pues, juste avant te faire deux pas en avant et rester ainsi fixe.
Le canidé le regarda incrédule, puis se leva lui-même sur ses pattes arrière et voulut engager un duel. Cependant, il remarqua sa queue qui trainait par terre et se mis ainsi en tête de devoir l’attraper.
L’homme regardait d’un air moqueur l’animal tourner en rond :
- Ce que tu peux être pathétique… Tu sais très bien que tu ne pourras jamais attraper ta queue.
- Je le sais, répondit le chien, mais ça m’amuse. Que veux-tu, je ne suis qu’un chien !
- Un sale clébard oui, pesta l’homme.
Le chien s’arrêta de se suivre lui-même. L’homme venait de l’offenser. Il se leva ; debout il était plus grand que l’homme.
- Voudrais-tu bien répéter ? interrogea le chien
- Non.
- Et pourquoi ça ?
- Car voici ta grand-mère.
Le chien pouffa.
- C’est cela, oui ; ricana-t-il.
- Regarde par toi-même.
Méfiant, le canidé se retourna et aperçu effectivement sa grand-mère, déambulateur a la main et avançant difficilement. Il se remit à quatre pattes et courut vers la vieille femme, qui semblait à bout de souffle. Non loin, l’homme gardait un œil sur la scène.
Le chien questionna sont ancêtre :
- Grand-mère ! Que fais-tu là ?
- Mon petit, ce que j’ai à te dire est d’une importance capitale promet moi de…
Elle tomba à la renverse. Le chien la rattrapa in extremis : ils étaient au bord d’un précipice aussi profond qu’un million de chien mis bout à bout. Il la saisit et la plaça dans un fauteuil roulant.
- Alors ?
- Promet moi de…
Et le fauteuil roulant glissa et repartit vers une pente immense. Le canidé sortit son deltaplane, courut quelques mètres et s’envola. Il rattrapa rapidement la grand-mère, redescendit et se bloqua devant elle. Il la stoppa, puis finalement l’enleva du fauteuil roulant, l’agrippa fermement entre ses mains et lui cria :
- Quoi ?!
- Promet-moi de…
Et une balle lui rentra dans la tête.
Chapitre 2 :Le chien tourna lentement la tête. Très lentement. La source d’où provenait le bruit était proche. Il le vit. Il vit l’homme, pistolet à la main, l’arme encore fumante. Un regard vide dans les yeux.
- Tu viens de tuer ma grand-mère, remarqua calmement le chien. Qui voulait me dire quelque chose de très important. De capital.
- Gnnn… Kpfpfpf…
- Te rends tu seulement compte, de ce que tu as fais ?
- Gnnn…
Et l’homme sauta dans le précipice. Enfin tomba plutôt, comme si une force invisible le poussait.
Le chien, abasourdi par cette réaction inattendu de l’homme, le contempla choir lamentablement dans le ravin infini. Quelque chose ne lui semblait pas clair. Rien ne semblait clair d’ailleurs, car le canidé remarqua qu’il faisait nuit. Subitement, ça lui apparut.
Il se retourna vers sa grand-mère. La voir morte ne lui faisait étonnement aucun effet. Il lui semblait d’ailleurs étrange qu’il avait une grand-mère. Il ne s’en souvenait pas.
Où était-il seulement ? Qu’était cette faille ? Qu’était cet homme ? Qu’était cette femme ? Qu’était ce chien ? Qu’était-il ?
Chapitre 3 :Raymond se réveilla en sursaut, son premier réflexe étant de regarder l’heure : 2 heures et demi du matin. Tout lui revenait en tête : l’homme, le chien, la grand-mère, l’arme. Il suffoquait tellement il avait chaud. Il parcourut du regard la pièce dans laquelle il se trouvait. Sa chambre, sans aucuns doutes. Oui sa chambre. Ca devait être sa chambre car… Il ne le savait pas. Il avait du mal à se rappeler d’hier, tout était flou.
Deux points blancs faisaient tâche dans la chambre noire. Les points mouvaient, se rapprochaient de lui. Ah, ce n’était que son chat, silencieux et telle une panthère monta sur le lit. Il fit ses griffes, bailla longuement, se tassa en une boule rousse et se rendormit sur les genoux de Raymond.
Raymond jeta un dernier regard à la chambre, et tomba sur son oreiller et git ainsi le reste de la nuit.
Je devrais écrire du théâtre abstrait