15 conseils pour arriver à finir votre projet

Un article très intéressant (en anglais) qui parle de la difficulté de finir un jeu :

=> http://makegames.tumblr.com/post/1136623767/finishing-a-game


Il explique qu'il faut considérer le fait de finir un jeu comme un "talent" et pas seulement une "étape de la création", et donne 15 conseils pour y arriver.

Très intéressant. Et je considère aussi que c'est un talent.
Mais j'ai remarqué que ce manque de capacité à finir un jeu n'est pas juste une affaire de jeu mais de mentalité. Il arrive souvent de commencer des choses et ne pas les finir mais des gens sont vraiment plus doués que d'autres pour cela. Je connais un ami qui n'arrive presque jamais à rien finir, même un livre, un jeu (qu'il joue)...

Une chose que peu de gens font c'est se créer des deadline (date butoir) et autant ça peut être un facteur de perte de qualité autant sans ça le potentiel du projet est globalement réduit. En gros sans se poser de limite (en tout genre) il n'y aura jamais de finalité. La limite de temps est très importante car c'est un des principal facteur de qualité et d'abandon. Cependant se fixer une deadline quand on travaille en équipe est plus dur qu'il n'y parait, il faut avoir un réel sens du professionnalisme. Peut être je devrais me poser plus de deadline sérieusement. Je me souviens que pour sortir Falco's Univers je me suis posée la deadline du 24 décembre (ainsi qu'à Slump) très rapidement. Et que je n'ai jamais eu l'idée de vouloir changer la date, me coinçant moi-même (et le reste de l'équipe) a finir obligatoirement le projet pour une date. Ca a permis de me tenir en haleine et travailler comme une folle pendant des heures sans me lasser vu que le stress du temps me poussait à toujours avancer.

D'ailleurs, je me rend compte que c'est exactement ce qui se passe au travail. Quand j,ai des choses à faire sans deadline précise je les fait 5 fois moins vite que lorsque j'en ai une fixée.

Se fixer une deadline, autre que permettre de se motiver, sert à se rendre compte de l’étendue du projet et de la densité de travail à accomplir. Si on se fixe une deadline qui semble correcte et qu'on échoue de remplir son mandat cela permet de se rendre compte que le projet prend une trop grande envergure pour qu'il nous soit possible humainement de le finaliser. Il peut être judicieux de revoir ses priorités à la baisse.



Très pertinent aussi le point de toujours vouloir recommencer parce qu'on s'est amélioré entre-temps, par exemple. Si tout le monde faisait ça il n'y aurait simplement aucun jeu sur cette Terre. Et ça va de paire avec les deadline et la durée du projet : plus un projet s'étire en longueur et traîne plus se sentiment sera présent et le projet sera mis en péril.



Toujours dans le même esprit, le cut (couper du contenu). C'est fout de voir que le temps est encore le facteur de tout ça. Mais si le jeu devient trop long ou dur à faire, il vaut mieux couper des choses que soit ne pas le finir soit le finir mal. Aller à l’essentiel et ne pas s'encombrer de choses "pas très utiles". Avant FRQ je n'avais pas cette optique. D,ailleurs c'est travailler dans l'industrie qui me l'a apprise et même si elle peut avoir une image mauvaise ("bouh, un vrai passionné ne coupera pas ses idées, quelle honte !") ce n'est pas la réalité ! Tant que c'est utilisé de manière sage, afin de bénéficier au projet c'est quelque chose que tout le monde doit utiliser.


Aussi très vrai pour le coup des derniers 10%. C'est le cas pour n'importe quoi de créatif : dessin, film, musique,... fignoler le travail est ce qui prend le plus de temps en terme de ratio temps/contenu. Et c'est virtuellement infini (on peut toujours continuer à améliorer sans même ajouter des choses), là aussi il faut savoir s'arrêter mais ces derniers 10% sont ce qui fait toute la différence.


Merci pour l'article.

très interessant indeed, je me reconnais ( en negatif ;_; ) dans pas mal des points cités... petit florilege "3615 ma vie making" qui n'interessera personne.



2. C'est triste, mais c'est effectivement vrai : nombre de mes projets (environ 90 % minimum ! ) se sont effectivement résumé à “preparing to start the damn game” sans jamais atteindre le “starting the damn game”....


3 & 5 sont pas mal lié : plus d'une fois j'ai songé a essayer de bricoler un truc different de la norme ( regardez Shard Shaptor Shakuras : est-ce vraiment le genre de jeu qu'on concoit normalement avec RPG Maker ? ), et plus d'une fois je me suis arreté en route ....


6. me fait sourire, car il explique assez bien pourquoi j'ai toujours bossé seul et ai en general toujours evité les projets de groupe.


7. rentre pas mal en lien aussi avec ma manie de vouloir bricoler un truc nouveau : qui dit truc nouveau dit des tonnes de bricolage de code et parfois de nombreuse recopie parfois lourde... qui me font generalement renoncer. SSS, pour reprendre son exemple, m'a demandé un travail enorme de recopie du code d'un level a l'autre, d'une couleur a l'autre puis d'un diamant à l'autre.... sans parler d'un probleme plus ou moins lié avec le point 2 : tout les levels etait realisé sur une table excel, bonne chance pour trouver le courage de les mettre dans le jeu, a present ( et dire que j'ai encore les 35 level de SSSDxHC a convertir Excel=>RPGM... )


8. ouais, bon, no comment sur ma capacité à m'imposer une date limite : suffit de regarder SSSDx : je le commence debut 2009, je ne le release une demo ( dont on ne reviendra pas sur le succes ) que fin 2010...


9. Si seulement j'y arrivais... Quand je bloque sur quelque chose, je suis incapable de me dire "bon, j'y reviendrais plus tard" puisque j'ai horreur de laisser un "vide" derriere moi.


10. .... no comment sur mon rythme de vie completement anarchique qui ne doit effectivement pas aider.


11. probablement le point le plus symptomatique chez moi si par miracle je passe le point numero 2. je reviens en arriere sans arret sur ce que j'ai deja fait et je n'avance pas.


12. pas mal lié a 11 : revenir en arriere et ameliorer sans cesse me precedent


14. une lecon que je n'ai jamais retenu, helas. enfin, peut etre un peu quelque part : j'ai recemment commencé un rpg sans ambition tout pourri sur RPGM2K... Où il en est actuellement ? voir numero 11.


15. the less said sur mes finition graphique, the better.





voila, merci a ceux qui ont perdu 5 minutes à me lire alors qu'il y à tellement mieux à faire.

Pareil que Shaku, ça m'évite d'écrire

Très bon article en effet, merci Alex

Yep vraiment instructif ! Merci Alex de l'avoir partagé

Ca mériterait d'être dans un topic à part.

Pavé Shakuras.

C'est toi l'admin qui peut sortir ca du topic ;D

Stop trolling. ;D

EDIT : topic divisé.

Up pour les participants au concours.

Ces 15 conseils me seront sûrement utiles ... mais moi il me faut 15 conseils pour arriver à commencer le projet

Solution miracle : Menacez-vous vous même de vous jeter du haut d'un immeuble si vous ne réussissez pas à tenir une deadline. Au moins si vous ne la tenez pas, vous n'échouerez plus jamais.

Si commencer un projet n'est pas motivant ne pensez même pas en finir un. Commencer un projet est juste fun, simple, créatif, et tout le toutim. Continuer et finir un projet d'envergure est long, chiant et répétitif. Créer est un loisirs, finaliser est un job. Du moins j'ai toujours ressentis cela même pour les petits projets. Si je m'écoutais je débuterai 10 projets par mois. ><

Pareille, le début est toujours le plus fun je trouve !
Je pense que le premier critère requis pour faire du making, c'est d'aimer faire du making, et d'être capable d'être passionner du début à la fin (où au moins de trouver du plaisir.) Bon ça fait partie des critères énoncés d'ailleurs ^^

Après pour les finitions, je ne suis pas tout à fait d'accord. Par exemple pour le projet du concours j'ai passer autant de temps à faire le gros contenu, level design, game design, graphismes etc... que les finitions, et pourtant elles restaient intéressantes du début à la fin. Après c'est également bonifiée par le souhait de vouloir faire un jeu agréable (après avoir passer X temps sur un jeu, on regretterais de ne pas passez un peu de temps à le fignoler, ça ferait "se dégonfle à la fin". D'ailleurs c'est la fin qui est la plus sympa je trouve. )

*Ceci était un message de l'association des makers heureux, rejoignez-nous !*

Si une âme sensible pouvait me traduire l'intégralité =') Merci!

Je m'y colle après mes tests

Demande à Shin ou à Nemau, Choco : Shin l'avait traduit pour les Forges, mais ne l'a toujours pas publié ! (Puis il l'a filé à Nemau, qui en a bien besoin le pauvre.)

Tu pouvais pas le dire avant que je me coltine les 4 premiers points ?

Choco-sama a écrit:

Si une âme sensible pouvait me traduire l'intégralité =') Merci!

NON, car pendant que tu lis, tu ne make pas. Et c'est MAL.

Il a le mérite d'avoir rendu son projet pour le concours quand même ^^

KoZzY a écrit:

Tu pouvais pas le dire avant que je me coltine les 4 premiers points ?

Au lieu de faire les tests ?  

KoZzY a écrit:

Je m'y colle après mes tests

J'avais déjà commencé à traduire ce truc C'est pour ça que j'ai aussi vite accepté !

Merci KoZzY

Dragon: Dara a pas tort, il est où ton projet pour le concours?

Zim: Sauf que je les connais pas et que je les fréquente pas =x

Dara : c'est seulement le cas pour les petits projets ça. C'est en gros ce que j'ai ressenti pour Falco's Univers bien qu'avec la deadline serrée c'était stressant mais jamais chiant. C'est quand le projet est long que ça devient comme je le décris. Je ne parle pas d'un mois de travail mais d'un an voir plus.

Par contre finaliser un projet qui a duré un minimum de temps est une vraie récompense. Mais la réelle récompense est le retour des joueurs. Bref, il faut souvent souffrir pour avoir cette récompense.

La traduction (mentale, je ne l'ai pas encore écrite entièrement, il y a des expressions idiomatiques avec lesquelles j'ai du mal) de ce texte m'a fait prendre conscience que j'ai envie de me pencher sur mon projet Survival plus que sur l'autre et que c'est également celui-là qui a le plus de chance de voir le jour. =]
Article intéressant et motivant !

Choco: De rien, faudra encore attendre un petit peu, par contre