A quoi jouez-vous en ce moment ?

Je suis tristesse. J'effleurais ce point sur ce topic même, où je voulais précisément faire la distinction entre peur née du gameplay et ambiance horrifique. Qui est-ce qui snobe l'autre, hein Falco ? Je ne sais pas comment le prendre.

Citation :

Au final, jusqu'à maintenant le jeu dans lequel j'ai eu le plus peur (j'insiste sur le "je" : dans ce jeu-là le perso, lui, ne paniquait pas, contrairement au ridicule héros d'Amnesia), c'est Shiren the Wanderer : où j'avais peur d'une erreur, et peur de l'inconnu (d'un élément de gameplay inconnu), la mort étant sanctionnée par la perte de tout son équipement, et donc par la perte de nombreuses heures de jeu passées justement à se prémunir au mieux contre les erreurs et l'inconnu : là, il y avait un investissement émotionnel de ma part, et c'était dû uniquement au gameplay, et en rien à l'ambiance cinématographique qui marche pas à la Amnesia.

Zim a écrit:

Citation :

Limbo j'y ai bien accroché, moi :/

Alors c'est que je vire au au vieux grincheux.

Pourtant récemment, en jouant à Eliminate Down, outre toutes les qualités que j'attends d'un shmup, c'était un jeu limite dégueulasse dvu les monstres, et surtout, il y a aun passage qui fait toute la valeur du jeu, oppressant au possible, bien plus flippant à mes yeux qu'Amnesia : le début du stage 5.


(A regarder : 0:00 => 2:15 puis vite fait entre 2:15 et 3:20)


Une musique qui martèle les oreilles, qui alterne entre montée progressive et détente brusque, en synchronie avec les monstres. L'espace est réduit : un étroit boyau, dans lequel on avance à toute petite vitesse au rythme de deux énormes monstres invulnérables, rampant de toute leur masse (si lourde qu'ils font continuellement voler en éclats les débris sur leur passage). Liberté de mouvement réduite, efficacité des tirs réduite, et la sensation d'oppression est d'autant plus réelle que les deux monstres eux-mêmes nous oppressent littéralement, en nous emprisonnant entre eux deux, ou contre le décor, cherchant à nous broyer par tous les moyens.
Finalement, les deux monstres finissent par se laisser dépasser, après deux minutes de plus en plus affreuses passées à leur merci. Alors, d'un coup, la musique devient jubilatoire, une explosion de rythme succédant à l'oppression, et l'espace lui-même s'élargit, et dans ce seul passage dans tout le jeu, boucle à l'infini dans toute sa hauteur, laissant pleine liberté au joueur.

Voilà un jeu qui sait jouer avec la tension, et cette tension, si elle est servie par des effets graphiques et sonores, est aussi et avant tout un effet de gameplay, et non un effet cinématographique.

Citation :

Citation :

SCP je ne l'ai pas essayé et je pensais que vous parliez encore de jeux 2D qui n'ont pas la prétention de se vouloir spécialement glauques ^^

Si tu parles d'Eliminate Down, le jeu n'a pas en effet l'intention d'être "glauque" (je ne suis pas non plus sûr de la signification du terme, en fait je ne pensais pas que ce qui était glauque faisait forcément peur), mais cette séquence a pour but d'oppresser le joueur, et il me semble que le sentiment d'oppression est un sentiment qu'on rattache à la peur.

Mais je voudrais surtout dire que quand même, beaucoup de shmups peuvent être rattachés au genre de l'horreur, par exemple les niveaux organiques de Gradius, les mélanges organique-mécanique de certains monstres, les monstres entre humain et inhumain (à partir de 28:00), la décomposition, la sexualisation grotesque.
Utiliser un shmup comme exemple de jeu horrifique ne me semble pas être un mauvais exemple. :p Et puis la peur ne porte pas toujours l'habit du "glauque", on peut la retrouver sous des apparences anodines (cf. Shiren the Wanderer), et c'est de peur, pas de glauque, que je parlais.

J'avais pas vu Zim, désolé xD

A d'autres. Le fait que ça date de deux mois de l'époque où tu squattais chez ta jeunette n'est pas une raison pour ne pas l'avoir lu.

Tiens d'ailleurs, il me restait un dernier morceau :

Citation :

Pour la petite annexe, un survival horror se définirait, lui, à ce qu'il me semble, par :
- ressources limités
- espace clos
Ce qui se traduit, en termes d'émotions, par :
- peur pour sa survie
- isolement

Extrait d'un post où je parle de ma définition du RPG que j'ai eu la flemme de développer sur la planète Mars (c'est un peu fouillis, je dois une version plus générale et au propre à Shin).

Zim a écrit:

Voilà, Illusion of Time terminé. Ce jeu est une catastrophe.
La traduction miteuse, et la narration incohérente : deux facteurs qui gâchent l'immersion.
Ca m'a permis aussi de mieux comprendre ce qu'est un RPG.

Je vais réinventer le fil à couper le beurre en disant ça, mais c'est un jeu qui ressemble à un RPG, mais qui n'en est pas.

Il y ressemble pour deux raisons :
- développement des forces du personnages (on pourrait appeler ça "leveling", mais ce développement peut ne pas passer par un leveling, il suffit d'avoir de nouveaux pouvoirs, un meilleur équipement...)
- un monde entier à découvrir

Ces deux aspects sont renforcés par l'utilisation de codes du RPG :
- des nombres apparents pour mesurer la puissance du héros (menu de statut, et pop-up des dommages infligés aux ennemis
- vue de dessus dans les niveaux, et présence d'un overworld.

Mais ces deux aspects, mécanisme et espace, se comprennent mieux si on les considère du point de vue des émotions (ressenties par le joueur) :
- exaltation de la puissance
- excitation de la découverte

Et de ce point de vue émotionnel, IoT n'est pas à la hauteur des moyens qu'il se donne :
- On n'a trop peu l'occasion de mesurer le développement de sa puissance : sauf entre le début et la fin d'un donjon. De plus, c'est une évolution trop forcée : si on néglige une occasion, on la perd définitivement, et en rien raisonnée (on nous file des pouvoirs sans qu'on nous demande rien, on améliore nos stats sans jamais savoir laquelle... dans un RPG le plus basique, on contrôle ça au moins par le choix de l'équipement). Ce qui plait, ce n'est pas que le personnage se développe, mais que je développe le personnage : à ma façon, à mon rythme.
- le monde à explorer est dénué du plaisir de la découverte : la découverte, ce n'est pas accéder à de nouvelles choses, c'est y accéder en se donnant les moyens de les trouver : il y a un dimension active qui fait toute la différence. Et de ce point de vue, il n'y pas d'activité dans Illusion of Time : on nous amène d'un endroit à l'autre sans qu'on nous demande notre avis, sans même qu'on sache trop pourquoi, sans possibilité (pour une bonne partie) de revenir en arrière : cela du point de vue macro-structurel, et au sein même des niveaux, il n'y a pas grand-chose à découvrir : sinon des herbes sans valeur, et des anneaux de feu qui n'ont pas de valeur en soi (on n'est pas content de trouver un anneau en soi, on est content de les accumuler : on ne découvre qu'un anneau parmi d'autres, le plaisir est moins que trouver une super arme par exemple qui va avoir une conséquence directe sur le développement du personnage.

=> Illusion of Time a une apparence de RPG, et seulement une apparence, on dirait que les développeurs n'ont compris que superficiellement ce qui fait l'intérêt du genre (un troisième élément étant l'histoire : où les développeurs ont confondu quantité avec qualité).

Cette définition du RPG (développement de la puissance, découverte par l'exploration ; mécanisme et espace), je suis presque certain qu'elle recoupe l'essentiel. Elle vaut aussi pour les jeux de rôle papier, qui ne sont pas autre chose : développement un personnage en lui faisant explorer un monde. Un jeu de rôle se définit par ça, et non par le fait de jouer un rôle (j'avais essayé de montrer, il y a quelques années sur E-m, qu'à ce compte, même Tetris est un RPG ).

Pour la petite annexe, un survival horror se définirait, lui, à ce qu'il me semble, par :
- ressources limités
- espace clos
Ce qui se traduit, en termes d'émotions, par :
- peur pour sa survie
- isolement


(D'ailleurs pour Secret of Mana, le problème des donjons correspond tout à fait. C'est un jeu qui a tout du RPG, développement du personnage par le joueur, exploration d'un monde, mais c'est au niveau des donjons que l'exploration pose problème, puisqu'il n'y a finalement pas grand-chose à découvrir.)

Je n'ai pas avancé depuis dans mes théories, parce que j'attends une télé à Rennes (donc de me décider où emménager à long terme) avant de jouer à des survivals PS1/PS2.

Citation :

Relm, si un jour t'as envie d'écrire pleins d'articles comme ça sur différents jeux, te gène pas, c'est un réel plaisir à l'air franchement !

Merci...
Oui, je devrais le faire, faut que je me motive, le pire c'est que ça me servirait car j'oublie bien des choses par la suite. ^^

Je confirme que ça serait intéressant

Ouais, ce serait génial, manque plus qu'à te motiver... Tu veux que je te fasses une vidéo où je danse du disco peut-être?

Falco: Pour la vague d'ennemi, ça stress mais je suis pas sur qu'on "meurt obligatoirement".

Fin j'ai ptet eu du bol mais à ma première partie, on a vite tué l'ennemi. Par contre, en changeant la difficulté, oui le boss devient redoutable.

Citation :

près que tu t'en fiche de l'histoire du jeu c'est une chose, mais moi ça me passionne plus que l'histoire de France.

Oulah, l'histoire du JV m'intéresse 1000 fois plus que l'histoire de France ou d'un quelconque autre pays aussi, ne te méprend pas. (4 au BAC d'histoire tkt )

Vous êtes sérieux en disant ça ?

Citation :

Fin j'ai ptet eu du bol mais à ma première partie, on a vite tué l'ennemi. Par contre, en changeant la difficulté, oui le boss devient redoutable.

Parce que tu as finis RE4, et connaissait les mécanismes de ce jeu par coeur, normal donc que tu t'en sois sortis.
Et tu jouais en multi ?
C'est plus facile.

en mode le plus dur, c'est le 1er chapitre (ou celui ou il y a pleins d’ennemis ) qui m'a donner le plus de mal dans RE5 .

il me manque deux succes a la con pour avoir 1000 points sur ce jeu, il faudrait que je m'y remette, il est quand même vachement bien.


pour comparé le 4 et le 5, j'ai trouver le beaucoup mieux au niveau du scénario, le 5 part vraiment loin au niveau des décors

Citation :

Vous êtes sérieux en disant ça ?

Je le comprends tout à fait. Quand on aime quelque chose, on peut vouloir en connaître l'histoire. Mais si on a rien à fiche de la vie politique de la France, il n'y a pas de raison qu'on s'intéresse à la vie politique de ce pays.
(Par contre tout ce qui est découverte de la manière de vivre à une époque, ça m'intéresse plus, mais c'est une approche qui devient vite inexistante après la sixième-cinquième (les Romains, les Egyptiens). Ca se retrouve heureusement en sociologie et en ethnographie, et ça j'en lis de temps en temps pour le plaisir.)

Falco: Pour cela que je mets une réserve sur ma question. Car justement, c'est ptet en connaissant la mécanique du 4 (vite fait car je l’ai pas aimé) qui m'a permis de réussir le 5. Donc dans ce cas, c’est vraiment pour ceux n'ayant pas joué aux RE.

Choco : Ouep, mais ceci dit même moi qui ai finit le 4 une dizaine de fois, et qui avait déjà finis le 5 3-4 fois, en y rejouant la semaine dernière en mode normal, je suis mort sur ce premier chapitre ^^
Ceci dit Sheva est en parti responsable... --'

Citation :

Je le comprends tout à fait. Quand on aime quelque chose, on peut vouloir en connaître l'histoire. Mais si on a rien à fiche de la vie politique de la France, il n'y a pas de raison qu'on s'intéresse à la vie politique de ce pays.
(Par contre tout ce qui est découverte de la manière de vivre à une époque, ça m'intéresse plus, mais c'est une approche qui devient vite inexistante après la sixième-cinquième (les Romains, les Egyptiens). Ca se retrouve heureusement en sociologie et en ethnographie, et ça j'en lis de temps en temps pour le plaisir.)

Ouais enfin dire "je préfère l'histoire du jeux vidéo à l'histoire de mon pays" ca fait quand même sacrément désespéré et type dans sa bulle
Il y a des évènements qui sont importants et qui doivent être connus, et auquel ont peut pas être insensible (la guerre 39-45 par exemple.)

C'est marrant comme tous ceux qui ne connaissent rien à l'histoire de leur pays citent toujours les guerres mondiales...

C'est l’évènement historique qui m'a marqué le plus, c'est pour ça que je l'ai cité comme exemple xD
Mais je te cache pas non plus que je suis une bille en histoire, je trouve ça intéressant mais me demande pas de te citer des dates précises ^^

T'inquiète, je suis dans le même cas ^^

Citation :

ca fait quand même sacrément désespéré et type dans sa bulle

Je trouve justement qu'aimer l'histoire de son pays plutôt qu'une histoire d'un media mondial c'est ça qui est la preuve qu'on est dans une bulle.

Ca me fait penser aux espagnols en bas de chez moi qui n'écoutent QUE de la musique espagnole ou aux indiens dans l'appart' d'à côté qui ne mangent QUE de la bouffe indienne (qui empeste mon appart' si j'ouvre la fenêtre de la salle de bain >_<). Je ne mange pas que de la bouffe française et je n'écoute pas des airs d’accordéons tous les jours...

Je ne suis pas fan de la France... je suis fan de jeux vidéo. Ma culture en histoire de France est suffisante pour vivre et ne pas paraître totalement idiote donc c'est suffisant. Je n'ai aucune fierté d'être française, d'ailleurs je ne comprends même pas cette histoire de fierté, pas juste pour la France mais pour n'importe quel pays.



Bon et pour ne pas être mega HS, je rajoute ce à quoi je joue :

-J'ai fini d'une traite (obligée lol) Mario 3 sur Famicom, en passant par tous les mondes, ça m'a pris un bon moment, le jeu est plus dur qu'en Amerique ou en Europe mais ça s'est plutôt bien fait. Ce fut un épique 4h de jeu non-stop.

-J'ai acheté et commencé La Mulana sur Wii et le jeu est exactement comme je l'imaginais, et pour le moment c'est parfait ! Un Side Scroller action/aventure pleins de pièges et de passages secrets à la Metroid dans un univers proche d’Indiana Jones.



-J'ai aussi acheté et commencé Neutopia sur Wii (PC-Engine) et c'est un bon clone de Zelda, le monde semble assez ouvert, le jeu n'a pas l'air dur par contre.

Ne pas confondre Histoire et Culture. L'Histoire influence certainement la Culture mais ce ne sont pas les mêmes choses.

En tant que Français, on peut être fiers d'être les premiers, avec les Américains peut-être, à s'être démené pour essayer d'avoir un monde plus juste et égal. Je pense que la situation n'est pas super, mais un peu mieux qu'à l'époque des seigneurs, même si on marche un peu beaucoup sur les pays alentours, et donc leurs habitants, pour nous élever.

En parlant des États-Unis, j'aimerais que nous nous en écartions un peu et jugions plus par nous-même.

[/HS]

Les gens qui ont fait ces révolutions peuvent être fiers, à la rigueur après leurs morts leurs enfants ou descendants peuvent l'être.

Mais je ne vois pas pourquoi je serait fière, moi, n'ayant rien à voir avec ces choses.

C'est comme les supporters d'équipes de sports qui sont "fiers" de gagner par exemple. Ils n'ont rien à voir avec l'équipe. Je peux comprendre un peu mieux le rapport parce qu'on le vit au moment où ça se passe mais être fier d'être français car des gens ont coupé la tête de rois il y a 400 ans c'est un concept qui m’échappe.

Bien tôt Resident evil 6 sur PC !
Avec ma bête de tour que j'ai, je pourrai le mettre au max parce que les graphs console c'est en peu de la

Relm a écrit:

Les gens qui ont fait ces révolutions peuvent être fiers, à la rigueur après leurs morts leurs enfants ou descendants peuvent l'être.

Mais je ne vois pas pourquoi je serait fière, moi, n'ayant rien à voir avec ces choses.

C'est comme les supporters d'équipes de sports qui sont "fiers" de gagner par exemple. Ils n'ont rien à voir avec l'équipe. Je peux comprendre un peu mieux le rapport parce qu'on le vit au moment où ça se passe mais être fier d'être français car des gens ont coupé la tête de rois il y a 400 ans c'est un concept qui m’échappe.

C'est une manière générale pour un homme qui consiste au se croire lui-même important, à ne pas se réduire à ce qu'il est, un ridicule tas de chair sans histoire et intêret pour le monde. Mais franchement, va rappeler à une nation que ce n'est qu'un tas de bouseux qui ne sont pas foutues de bouger leur fesse, juste d'apprendre ce qu'on fait ceux avant. C'est ça le concept, raconter de belles histoires millénaires.
Après, on accepte où non ce qui est, le but d'une société, c'est de trouver un idéal à défendre dans sa vie. Être fier de son pays, on va dire que c'est servir son idéal, si t'est pas fier de celui-ci, c'est parce que tu n'est pas d'accord avec lui.

Non mais on est une poussière parmi les poussières de micro-poussières. Donc à un moment on s'en fout(pareil pour l'écologie j'ai envie de dire).

C'était un exemple, on pourrait parler de trucs plus actuels comme le fait que nous répandions partout dans le monde la paix et la démocratie, lol.

Je suis fier de la médecine, et de ce que fait le personnel soignant, je peux?

Halo: Ouais bof, les graphismes, tu sais... c'est pas mon meilleur argument pour l'achat d'un jeu!

Dara : ce que tu dis me fait comprendre "on s'attache à un pays/groupe quand on est pas fier de nous-même en tant qu'individu." Et dans le fond, ce concept me va complètement.

Gaz : l'écologie c'est important, même si on ne pèse pas grand chose chacun il n'y a rien de pire que de voir un con jeter un papier par terre de manière nonchalante, ça me met toujours en colère quand je vois ça.

Je parlais à l'échelle astronomique, on peut bien tous crever, nous jeter des bombes sur la tête et tuer notre planète, ça ne changera pas grand chose.

Citation :

Dara : ce que tu dis me fait comprendre "on s'attache à un pays/groupe quand on est pas fier de nous-même en tant qu'individu." Et dans le fond, ce concept me va complètement.

Logique de capitaliste.
Soyons fier de ce que nous bâtissons ensemble, brique par brique, générations par générations !

Et... GROS HS !

Être fier de soi-même ne veut pas dire que l'on pense seulement à nous et pas aux autres. Justement on peut être fier de sauver des gens ou les aider... si je donne une pièce à un vieux qui a faim dans la rue je peux me sentir fière de moi et uniquement moi (pas de mon pays ou autre) et pourtant je viens de faire un mouvement de gauchiste.

Citation :

Je parlais à l'échelle astronomique, on peut bien tous crever, nous jeter des bombes sur la tête et tuer notre planète, ça ne changera pas grand chose.

Tant qu'on a conscience de juste nous est est entre guillemets "tout". Et ça ne risque pas de changer avant que l'on meurt (tous ici) donc autant avoir la vision que ça change tout plutôt que ça ne change rien. Au moins on pourra être fier de quelque chose...